En juillet, on lit... Le Cactus de Sarah Haywood

Crédits : Sarah Haywood par Rachel Ryan.

Susan (et non Suze!) a 45 ans, quand elle devient... orpheline! Dans sa vie plus que parfaite, c'est clairement la seule tache au dossier, la seule chose sur laquelle elle n'a pas pu avoir le contrôle. Ah oui, c'est sans oublier Edward, son infantile, perturbé et alcoolo de frère de 43 ans, qui jusque-là, vivait aux crochets de leur mère malade. La mort de la dame, qui lègue la totalité de sa maison à ce dernier, a l'effet d'une bombe sur la vie de Susan, et vient perturber un quotidien qui, auparavant, était réglé au quart de tour... 

Susan, qui voit l'ultime geste de sa mère comme une trahison, est prête à partir en guerre contre son testament, et contre ce frère qui a ASSURÉMENT abusé de la faible femme. Qui dit vrai? Ce n'est pas moi qui vous le dirai, hé hé!    


C'est sans parler de l'autre coup de tonnerre qui s'abat sur Susan. En effet, cette dernière découvre qu'elle est... ENCEINTE! Et inutile d'y penser : Richard, le père de l'enfant, ne fera pas partie de cette aventure. Ce n'était pas prévu dans leur « arrangement » initial; il faut donc mettre un terme à leur entente. Ainsi vont les choses, du moins, c'est le cas dans le monde de Susan.

Heureusement, il y a également toute une panoplie de gens qui gravitent autour de la chicane testamentaire sans fin de Susan et de Edward, et qui égayent un peu le portrait : Sylvia, la tante excessive; Kate, l’insoupçonnable alliée et voisine du dessus; Rob, l'ami et complice d'Edward, et bien d'autres...  

Enfin, vous pensiez que les deux précédentes nouvelles (décès d'un proche + grossesse) avaient été saisissantes pour notre héroïne? Attendez de lire la suite de cette histoire...

Crédits : Instagram Valérie Latendresse.

Mon verdict? Voici un passage du livre qui, auparavant, résumait bien ma pensée lorsque je lisais des romans :  « Ça m'a bien plus, dit-elle, mais je n'ai pas compris Miss Brodie. Elle n'est pas très sympathique. Je n'arrive pas vraiment à apprécier un livre si je ne m'attache pas au personnage principal » (p. 254, personnage de Kate). Ce à quoi Susan rétorque qu'elle, elle préfère les personnages intéressants aux personnages gentils... 

Et c'est tout à fait ce qui se passe dans Le Cactus : on ne s'attache pas, au départ, au personnage de Susan, car elle nous semble inaccessible (comme elle l'est, en fait, envers tous). Mais plus on apprend à la connaître, et un peu à la comprendre, plus l'histoire finit par nous émouvoir, nous faire rire, nous absorber. Assurément, un vent de fraîcheur sur mes habitudes de lectrice!  

Le livre Le Cactus est pour le moment offert sur le site Amazon.fr. D'autres points de vente sont à venir. 

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